Saké japonais : ce qu’il faut savoir et comment le boire ?
Dans le secteur culinaire, chaque région du monde dispose de ses particularités. Que ce soit au niveau des aliments que des boissons, le monde regorge de découvertes extraordinaires. Le vin par exemple existe sous plusieurs formes et suivant diverses méthodes de préparation. Au Japon, le vin est connu sous le nom de saké. Sa préparation obéit à plusieurs méthodes et elle offre une finition merveilleuse. Il s’agit d’une boisson que vous devez déguster une fois dans ce pays. On vous en parle dans cet article.
Le saké : c’est quoi ?
Quand vous allez au Japon, toutes les boissons alcoolisées sont appelées saké. Bien qu’en général, le saké soit une boisson alcoolisée faite à base du riz, les japonais préfèrent lui attribuer un nom plus traditionnel. Ils l’appellent : nihonshu ou encore seishu. Cette boisson est réalisée à base d’eau et de riz. Toutefois, elle nécessite plus d’eau que le riz. On raconte que pour la production d’un litre de saké, il faut environ 30 litres d’eau. De la même manière, il existe plusieurs variétés de riz pouvant servir la fabrication de cette boisson.
Comment est-il réalisé ?
La première étape de la préparation du saké, c’est le polissage du riz. Il est important de lui enlever son enveloppe. Ce faisant, vous permettez aux bactéries de pénétrer en profondeur du riz. C’est cette pénétration qui permet d’accorder au saké sa saveur unique et tant appréciée. Ensuite, passez à la cuisson du riz. Il faut le cuire à la vapeur. Après cette cuisson, il faut se servir d’une partie du riz cuit pour réaliser l’ensemencement. Cette opération est réalisée avec un koji. Il s’agit d’un champion qui agit sur l’amidon. En effet, c’est son action sur l’amidon qui favorise la fermentation de la matière.
Après la fermentation, on exerce une pression sur le mélange pour le débarrasser des restes solides qui sont laissés. C’est à ce niveau qu’il faut procéder aux personnalisations. En effet, il existe plusieurs types de saké. Il faut maintenant décider s’il faut y ajouter encore de l’eau ou s’il faut y mettre de l’alcool. Sachez qu’en la matière, plusieurs choix s’offrent aux brasseries.
La dernière étape, c’est la pasteurisation qui précède sa conservation. La pasteurisation permet de le conserver plus longtemps. Plus elle dure, plus le saké japonais est meilleur.
Comment le conserver ?
Il bénéficie des mêmes traitements que le vin. Au même titre que ce dernier, le saké est conservé suivant un processus de fermentation. Optez pour des endroits qui sont à l’abri de la lumière. De plus, pour une bonne conservation, le saké doit rester dans un lieu dont la température est fraiche et maintenue constante. Lorsque la bouteille de saké est ouverte, elle perd progressivement sa teneur. Il est donc recommandé de la garder au frais dans un réfrigérateur si elle n’est pas totalement consommée. Ainsi, une semaine plus tard, il suffit de la ramener à la température voulue pour une consommation optimale.
Comment boire le saké ?
À l’origine, le saké se buvait à chaud. Il faut dire que cette tradition n’a pas entièrement disparu. Simplement, l’évolution des systèmes de brassage de cette bière a conduit à d’autres types de consommation. L’ajout de certains arômes au saké permet de le consommer à des températures moins fortes que celles adoptées par le passé.
Toutefois, la baisse de la température ne veut pas dire qu’il faut refroidir totalement la boisson. La consommer fraiche risque d’atténuer le goût de certains arômes. C’est dans ce sens qu’il est recommandé de le boire à température ambiante. Par ailleurs, il faut noter que la technique de consommation originelle ; c’est-à-dire la consommation à chaud est en train de revenir dans les habitudes.
Pour réchauffer la boisson, il suffit de plonger la bouteille qui la contient dans de l’eau chaude. Cette bouteille est appelée tokkuri. Mieux, certaines personnes introduisent la boisson dans un micro-onde. Il suffit de patienter au maximum 1 minute pour atteindre le chauffage voulu.