S’initier à la gastronomie asiatique
Malgré une occidentalisation poussée du fait de la mondialisation, la richesse culinaire asiatique connaît un franc succès dans le monde entier. Deux types de cuisine dominent la scène : la gastronomie japonaise et chinoise.
Fréquemment confondus en raison de leurs ressemblances, ces deux arts culinaires sont pourtant très différents.
Découvrez les différences entre la cuisine japonaise et la cuisine chinoise.
La cuisine nippone
La cuisine japonaise est connue pour son côté sain. Généralement, elle se traduit par des crudités accompagnées d’une sauce légère. Les Japonais ont une nette préférence pour les aliments frais, voire crus. Ils privilégient les différences de textures concernant les ingrédients, de façon à obtenir des aliments croquants à l’extérieur, mais fondants à l’intérieur. Ils utilisent grandement les produits de mer dans leurs différents plats.
Voici une liste non exhaustive des spécialités japonaises.
Le sushi
Mets incontournable au Japon, le sushi est issu d’un savoir-faire ancestral peu connu. Fait avec un riz vinaigré appelé « shari », ce plat emblématique représente la spécialité culinaire la plus connue du pays. Au riz s’ajoute un ingrédient spécial dit « neta », généralement constitué de poisson cru ou de fruits de mer.
Le « nigirizushi » est le type de sushi le plus répandu. Il est composé d’une boule de « shari » fait à la main et recouverte d’une tranche de « neta ».
Le sushi est plus consommé dans le monde, qu’au Japon. En effet, sa consommation par les Japonais est purement occasionnelle.
Le « shabu-shabu »
Outre le sushi, le « shabu-shabu » représente une autre spécialité atypique de la cuisine japonaise. Ressemblant à la fondue française par sa texture, ce mets est hautement diététique. Il s’agit d’un bouillon dans lequel il faut tremper des morceaux de viande crue. Ce plat est traditionnellement préparé dans une marmite en terre cuite, installée au milieu de la table. Aujourd’hui, les plus grands chefs se servent de casseroles posées sur un réchaud ou une cuisinière électrique.
Le fugu
Aussi connu sous le nom de « poisson-globe » ou celui de « poisson ballon », le fugu est une spécialité culinaire japonaise authentique. Réalisé à base du poisson du même nom, ce mets d’exception, très prisé au Japon, est hautement toxique. En effet, le poisson-globe contient une concentration importante d’un poison appelé la « tétrodotoxine » dans ces organes. Ce taux est particulièrement élevé dans le foie du poisson. Par conséquent, la préparation de ce plat est strictement encadrée par la loi, et il suffit d’une simple erreur pour la rendre mortelle pour le consommateur.
La gastronomie chinoise
La gastronomie chinoise est très diversifiée. Cela est dû entre autres à la diversité des origines de la population. Ainsi, d’une région à une autre, les saveurs peuvent varier. La cuisine chinoise est loin d’être la plus diététique. En revanche, elle est l’une des plus savoureuses qui soient. La préparation des mets se fait généralement à la vapeur et au « wok ». Ce dernier est un ustensile de cuisine métallique ayant la forme d’une demi-sphère, idéal pour les fritures. Le « wok » peut ainsi faire office de poêle, mais sa taille plus imposante permet d’y faire cuire tous les ingrédients en même temps.
Le concept du « yin » et du « yang » se retrouve dans la gastronomie chinoise. Le « yin » représente les aliments dits « féminins » comme les fruits et les légumes. Le « yang » désigne la nourriture « masculine », comme la viande et les épices.
Voici un aperçu des plats chinois les plus connus.
Le tofu
Le tofu est un fromage de soja originaire de Chine. Il est obtenu suivant un processus particulier de caillage du lait de soja. Faisant aujourd’hui partie intégrante de la gastronomie chinoise, il est cuisiné râpé ou coupé en petits dés, dans un grand nombre de plats chinois. Il se marie parfaitement avec la ciboulette et les épices douces.
Le canard laqué
Le canard laqué constitue l’un des mets chinois les plus célèbres. Il s’agit de préparer un canard suivant une technique de laquage, en le faisant rôtir avec du miel. Cette pratique confère une texture croquante et dorée à la chair.
Il est servi en gros morceaux transversaux accompagnés de bouillon dans certaines régions du pays, tandis que dans d’autres, il est consommé sec ou en sauce.
Certains restaurants sont spécialisés dans l’art culinaire sino-japonais, et servent donc des plats japonais et chinois, comme le Sushi Wasabi 7.